Composé de Abdessamad Elazrak et Nathalie Chatelain Geoffray, tout deux professeurs de musique et musiciens professionnels à l'Orchestre Philarmonique du Maroc, ce talentueux duo, empreint de charme et de poésie, propose une fusion d'exception entre deux instruments ancestraux ; la flûte et la harpe. Le mariage sensible entre ces deux timbres bien distincts explore les œuvres d'illustres compositeurs ainsi que des sonorités nouvelles offrant au public un florilège intriguant fait d'époques, de couleurs et de tonalités aussi riches que belles.

Ghézlane Hanzazi est une Artiste lyrique Soprano Franco-Marocaine, Professeur de chant, de respiration et de technique vocale, et Chef de Chœur de la Chorale de Rabat Louis Péraudin.
Née à Rabat, elle commence ses études de piano et de solfège au Conservatoire National de Musique et de Danse de Rabat.
A l'âge de 13 ans elle rejoint la Chorale de Rabat sous la direction du compositeur, chef de chant et chef de chœur Louis Peraudin qui lui enseigne les bases de l'art du chant classique et l'encourage à poursuivre ses études musicales en France.
Après avoir obtenu son bac, elle part en France en 1996 où elle obtient plusieurs premiers prix et médailles des conservatoires de Bourgoin-Jallieu, Lyon et Toulouse ainsi que le Diplôme d'Etat d'enseignement de chant et de technique vocale et une licence en musicologie.
Elle s'est produite en France et au Maroc avec des formations aussi bien dans les chœurs qu'en tant que soliste. Elle fait partie depuis de nombreuses années de la troupe de l'Opéra-Théâtre de Saint-Etienne (France) et elle est chef de chœur de la Chorale de Rabat Louis Peraudin.

Victoria El Asbat est pianiste concertiste et accompagnatrice.
Née en Russie, Victoria commence à étudier la musique dès l'âge de 5 ans. Après une formation au prestigieux lycée musical Rimski Korsakov en piano exécution (classe de Oleg Isakov), elle intègre le conservatoire nationale de St Petersburg où elle obtient son diplôme de musicologie. En duo avec la violoniste Victoria Matzievskaya, elle travaille sur un répertoire de musique de chambre qui les conduira dans une tournée en Russie et en Italie.
Installées au Maroc depuis 18 ans pour des raisons familiales, Victoria a participé à différents projets musicaux à l'échelle nationale et internationale, s'est produite sur les petites et grandes scènes de Rabat et Casablanca, et a travaillé sous la direction de différents chefs tels que Oleg Rechetkine, Benoît Girault, Olivier Holt, Louis Péraudin et Ghézlane Hanzazi.

Les Voix du Chœur (VDC) est un ensemble vocal marocain regroupant une trentaine de passionnés de musique et de chant choral. Entre tradition et modernité, les VDC reprennent les grands classiques venus d'ailleurs, s'aventurent dans de nouveaux genres et apprécient l'universalité des chefs-d'œuvre retravaillées. Mais ce qui fait réellement l'unicité des VDC, c'est leur capacité à revisiter le patrimoine musical marocain, d'en ouvrir les couleurs au Monde en lui apportant une touche polyphonique créative et originale. Le talent de ses membres n'a d'égal que leur travail consciencieux, dédié à faire de chaque performance une expérience musicale inoubliable. Plusieurs musiciens et producteurs de renom ont sollicité la participation du chœur dans des projets musicaux d'envergure, notamment: Quincy Jones et Red-One ('Tomorrow/Bokra' un Hymne à la paix) en 2011, Ennio Morricone (Mawazine) en 2008 et Jean-Michel Jarre (Water of Life) en 2005.

Ce trio classique est constitué de musiciens professionnels de haut niveau de l'Orchestre Philarmonique du Maroc avec lequel ils ont pu réaliser des saisons entières de grands succès classiques à travers les différents concerts donnés chaque année dans plusieurs villes du Royaume ainsi qu'en Europe sous la houlette de grands chefs d'orchestres internationaux. Ces jeunes prodiges ont également pu, au sein du trio Nuances et dans d'autres formations, proposer de nouvelles formes de petits concerts variant les classiques d'illustres compositeurs internationaux tels que Bach, Verdi, Beethoven,... les airs d'Opéra les plus populaires, le répertoire classique arabe mais aussi des créations plus contemporaines offrant au public un florilège intriguant fait d'époques, de couleurs et de tonalités aussi riches que belles.

Abdessamad EL AZRAK : Professeur de flûte et de formation musicale au conservatoire national de music et de danse et à l'école international de music et de danse EIMD. Flûtiste de l'orchestre philharmonique du Maroc OPM ainsi que dans plusieurs formations de musique de chambre et d'orchestres professionnels Marocains et Internationaux.

Omar Ech Chorfi :
Professeur de Violon à l'école International de Music et de Danse, et violoniste à l'Orchestre Philharmonique du Maroc ainsi que dans d'autres formations musicales au Maroc et en Europe.

Anwar Saidi :
Violoncelliste à l'Orchestre philarmonique du Maroc ainsi qu'à l'Orchestre de jeunes de la Méditerranée et au sein de plusieurs formations musicales classiques et Jazz.

Le Quatuor Romance de musique classique a été Créé en 1999 par M. Samir TAMIM. L'ensemble réunit quatre jeunes musiciens de haut niveau (2 violons, alto et violoncelle -et éventuellement une contrebasse) tous membres de l'Orchestre Philharmonique du Maroc avec lequel ils ont pu réaliser des saisons entières de grands succès classiques à travers les différents concerts donnés chaque année par ce prestigieux orchestre. Ces jeunes prodiges ont également pu, au sein du quatuor Romance, proposer de nouvelles formes de petits concerts variant les classiques de grands compositeurs tels que Bach, Verdi, Beethoven,... mais aussi des créations plus contemporaines tels que les plus célèbres bandes sons de films et des créations d'artistes de notre époque.
M. Samir TAMIM, fondateur du quatuor Romance et premier violon au sein de l'Orchestre Philarmonique du Maroc est l'un des musiciens marocains les plus talentueux et qui dispose d'un impressionnant parcours musical professionnel tant au Maroc qu'à l'étranger. En effet, après des études poussées en violon au Conservatoire de Musique et de Danse de Rabat, il a pu décrocher différents premiers prix qui lui ont permit d'intégrer de grands orchestres en Europe et aux USA. Un parcours sans faute qui lui a valu une bourse d'études au conservatoire supérieur de Paris soldé par un diplôme de médaille de vermeille après quoi il a intégré l'Université de la Sorbonne pour des études de musicologie ainsi que l'Orchestre Symphonique de cette prestigieuse université en tant que premier violon. Actuellement, M. Samir TAMIM s'est définitivement installé au Maroc pour transmettre son savoir et enseigner son riche parcours aux jeunes férus de violon.

Né le 17.11.1944 à Fès, Maroc.
Etudes supérieures à l’Université et à l’Institut Universitaire des Hautes études internationales, à Genève(1966-72).
Professeur à la Faculté de Droit à Rabat de 1976 à 2005.
A pris, en 2005, une retraite anticipée, au titre du départ volontaire.
Travaille sur l’histoire du mouvement nationaliste marocain dans l’ex-Maroc espagnol depuis une quarantaine d’années, ayant soutenu une thèse de doctorat à la Faculté de Droit de Casablanca, en 1983, et publié 6 livres, sur le sujet.
Il est écrivain, ayant à son actif une quarantaine de livres (histoire, poésie, aphorismes, nouvelles, romans, etc…). Voir ci- après la liste de ses publications.
Il est membre de la ‘Maison de la poésie au Maroc’, et membre de ‘l’Union des écrivains du Maroc’.
Depuis juillet 2009, il est Président du Centre marocain du Pen International.
Il a produit, de 1999 à 2006, une émission culturelle hebdomadaire, de 52 minutes, Paroles d’esplanade, à la chaine de radio nationale marocaine, RTM chaîne inter, en français.
Il est peintre.
-“l’Academia Internazionale Il Convivio e il Comune di Giardini Naxos” lui a décerné en 2008, le « Premio della Giuria como miglior autore straniero al premio poesia e Arti figurative » nella sezione ‘Libro edito’ pour son livre ‘Mama’.
-A remporté « Le prix d’honneur » pour l’ensemble de son œuvre dans la cadre des concours littéraires Naji Naaman de 2010, de Beyrouth.

Ancienne inspectrice en chef de l’enseignement primaire.
Poète, auteur de livres de contes pour enfants.
Membre et déléguée francophone de la société des Poètes Français au Maroc.
Fondatrice et Présidente de l’Association RIHAB ATTAKAFA.
Lauréate de plusieurs Grands Prix et Médailles d’or, de vermeil, d’argent et de bronze obtenus en France, en Belgique et en Italie.

Œuvres :

2 Recueils de poésie :
- Havre de Paix
- Sur les Berges de la Sagesse

Livres de contes pour enfants :
- Les Contes de JEDATTI
- Les plus beaux contes de HANNA

Né en Orléans en 1957, il est l’une des figures marquantes de la littérature Suisse contemporaine. Sa poésie tente de surprendre la face cachée des gens et des choses, il témoigne des faits marquants de l’actualité, des changements planétaires. Il frôle la splendeur du monde en élevant les mots. Les voyages principalement dans le monde arabe, la musique et la peinture restent l’une des principales sources de son inspiration.

Carrière de haut cadre douanier responsable de plusieurs divisions chargées entre autre des relations internationales, des études , de la taxation, ayant participé notamment à la mise en œuvre du Programme d’Ajustement Structurel au plan douanier, au niveau central et, ayant géré successivement deux Directions Régionales du Sud et du Centre pour la mise à niveau de la douane marocaine aux standards étiques et professionnels .internationaux .
Retraité volontaire à l’âge de 56 ans : Poète et rotarien ayant publié un recueil de poésie dont le prix de vente sert à la plantation d’arbres en partenariat avec la direction des eaux et forets. Deux fois Président de clubs affiliés au Rotary International(Club Marrakech Ménara et Club Rabat Chellah). Chercheur universitaire : prépare une thèse de doctorat sur la gestion du champs religieux au Maroc.

José Corredor-Matheos. Alcazar De San Juan, 14 Juillet 1929. Licencié en droit,«domaine où il n’a pas exercé »par l'Université de Barcelone, ville où il réside. Il a été directeur des suppléments de l'Encyclopédie Espasa, directeur des Cahiers de l'Architecture et Urbanisme ", conseiller artistique de l'Ordre des Architectes à Barcelone, en tête du Grand Larousse Català libre et critique d'art pour le magazine" Destination ", «Triomphe» et «Cambio 16». Il a également été le fondateur et premier président de l'Association Catalane des critiques d'art de Catalogne et Président de l'Association des écrivains.
Il a publié quinze livres de poésie, réunis plus tard dans les volumes Poèmes 1951-1975 (1981) et Poèmes 1970-1994 (2000). Ses deux derniers livres de poèmes publiés sont les suivants: Le don de l'ignorance (2004) et un poisson qui passe par le jardin (2007). Il est également l'auteur de l'anthologie de la poésie essentielle de la poésie catalane (1983 et 2001) et plus de cinquante livres sur l'art contemporain, la céramique, l'histoire du jouet, l'architecture et du design industriel.

- Prix 1961, Prix National de Traduction de l'espagnol linguistique de 1984.
- Prix d'Arts Plastiques de la Generalitat de Catalunya 1993 Prix national de poésie 2005 et prix de la ville de Barcelone.
- Prix de la littérature en langue castillane 2008. Académicien de l'Académie Royale des Beaux Arts de San Fernando.
- Membre honoraire de l'Académie des Beaux-Arts de Sant Jordi Médaille d'or du Mérite Artistique de la Ville de Barcelone et titre de Fils préféré de la Communauté de Castilla-La Mancha.

Chercheur et académicien spécialisé dans le Soufisme et cadre au Ministères des Habous et des Affaires Islamiques du Royaume du Maroc. Il a son actif un nombre important de participations dans différentes rencontres et conférences au Maroc et à l’échelle internationale autour du soufisme et des valeurs d’entente et de tolérance qu’il véhicule. M. ELHARAK a également édité plusieurs ouvrages à ce sujet tels que :
"مقام التجلي في قصائد الصوفي أبي الحسن الششتري" (1998)، "موسيقى المواجيد، مقاربات في فن لسماع الصوفي المغربي" (2010)، و"جمالية السرد في الرواية العرفانية" (2014)، و كتاب: "إنِّي ذَاهِبٌ إلى ربِّي، مقاربات في راهن التدين و رهاناته" (2016).

Il est aussi directeur artitstique et culturel de l’ensemble soufi :
"مجموعة الذاكرين للمديح و السماع الصوفي".

Président de la Société des Poètes Français, reconnue d'utilité publique, Vital HEURTEBIZE est Président de Poètes Sans Frontières et Directeur de la revue L'Etrave.
Il a été quatre fois Lauréat de l'Académie Française et Lauréat de la Maison de Poésie, et a remporté de nombreux grands prix.
Il a publié près d'une trentaine de recueils de poèmes aux Editions de la Nouvelle Pléiade.

Publications :

Les Yeux qui s'ouvrent (1957), Editions de la Nouvelle Pléiade
Le Bouffon Triste (1958), Editions de la Nouvelle Pléiade
Le Testament du Bouffon (1960), Editions de la Nouvelle Pléiade
A Fleur de Ciel (1961), Prix de la Société des Gens de Lettres, Prix de Fondation de l'Académie française, Editions de la Nouvelle Pléiade
La Nuit Inspirée (1962), Prix de Fondation de l'Académie française, Editions de la Nouvelle Pléiade
La Cité de Verre (1963), Prix François Coppée de l'Académie française, Editions de la Nouvelle Pléiade
Les Visionnaires (1965),
Le Seuil Irréversible (1966), Prix triennal Paul Verlaine de l'Académie française,
Evangile selon ton âme (1970),
La Moisson de l'Enfer (1971),
De Morte Peine et 0utre Monde (1985),
Le Temple dans la Cité (1985),
Complies pour mon dernier Dimanche, Grand Prix de la Maison de Poésie,
Le Sourire du Pharaon (1986),
Art Poétique (1986),
Prélude à la Joie (1987),
Dans le jardin du Père (1988),
Minuit Plein (1990),
Le voyage de la Lumière (1991), Grand Prix Luc Vuagnat de la Société des Poètes et Artistes de France,
Le dialogue avec Dieu (1993), Grand Prix de l'Académie des Poètes classiques de France, Le Temps Majeur (1994), Grand Prix international de la Sociétés des Poètes et Artistes de France, Yennenga ou l'heure d'aimer Dieu (1996),
Parole de la Vie (1996),
Eclats de Vie (1997),
Le Temps Ultime (1998), Grand Prix Alice Zussmann de la Société des Auteurs de Bourgogne

Du Maroc au Sénégal, du Mozambique à la Côte d’Ivoire, Jokko (qui en Wolof signifie partager/être ensemble) est l’une de ces rencontres improbables dans lesquelles s’impliquent des sonorités traditionnelles et jazz/groove uniques que seule l’Afrique est capable de produire. Composé de cinq musiciens, Jokko est l’une de ces alchimies dans laquelle, virtuoses de renommée internationale et musiciens expérimentés, trouvent une harmonie simple, naturelle, malgré la singularité de leurs instruments. De l’Atlas marocain porté par des compositions gnawa, aux routes Amazigh du ribab, et plus loin encore en Côte d’Ivoire avec le Magic Balafon, c’est toute l’Afrique qui se dévoile dans un groove unique et contagieux. En écho à l’exposition du MIAM autour de Kinshasa, célébrant la joie, l’union, l’Afrique, Jokko va enflammer cette soirée d’hiver en réchauffant les coeurs.

Aziz Sahmaoui n’est pas seulement un prodigieux musicien, qui mène l’un des meilleurs groupes de son époque : University of Gnawa, il porte aussi un pan entier de l’histoire méditerranéenne. Né à Marrakech, il est confronté à l’essentiel des musiques populaires du Maghreb, des plus électroniques à celles que l’on sculpte dans le boyau ou la peau tannée. A l’issue de ses études de lettres, il débarque à Paris et y fonde l’un des groupes phares des années 90, l’Orchestre National de Barbès(ONB), une machine à effrayer les groupes identitaires et les garde-frontières.

University of Gnawa déploie une musique dont la transe est le ferment... Il faut entendre au moins une fois cette joie immense du jeu, cette façon de ne rien lâcher de la musique même quand elle joue très vite, cette générosité chorégraphiée dans une poésie sans faille et un refus épidermique de l’exotisme. University of Gnawa n’est pas une jolie architecture pleine d’arabesques, mais un Rock band venu du Sud.

Créateur de « L’African Gnaoua Blues », Majid Bekkas est, de toute évidence, l’ambassadeur idéal via l’Occident de cette nouvelle forme d’expression musicale issue de la musique spirituelle de transe gnaouie, métissée au jazz et au blues de sources africaines.

Initié très tôt aux musiques d’Afrique, l’artiste Majid Bekkas s’est fixé l’objectif de donner un nouveau souffle et une dimension internationale à ce précieux héritage. Il procède donc à des fusions avec certaines musiques proches, notamment le Blues, le Jazz et la Soul-Music en faisant appel à des musiciens de renom tels les bluesmen ou jazzmen Archie Shepp, Louis Sclavis, Flavio Boltro, Klaus Doldinger et beaucoup d’autres créant ainsi un nouveau dialogue entre diasporas musicales pour aboutir finalement à «l’African Gnaoua Blues». Nominé «Django d’Or» (2004) pour son album «Mogador», le magicien des rencontres possède actuellement un riche palmarès d’enregistrements musicaux réalisés en Europe en compagnie de musiciens virtuoses de renommée mondiale et se produit sur les plus prestigieuses scènes dans le monde.

Actuellement, Majid présente son nouveau projet « African Project » qui regroupe des artistes de talent du Maroc, du Bénin, de la Côte d’Ivoire et de France autour des sonorités d’Afrique profonde ressorties dans un Jazz des plus raffinés.

Simo Saidi Alaoui est un jeune auteur, compositeur et interprète natif de la ville d’Er-Rachidia. Après une enfance difficile due à un réel handicap de la parole, ce jeune prodige a pu surmonter ses maux grâce à la découverte du monde fascinant de la musique.

Avec une volonté de fer, Simo s’est initié au chant et a libéré une voix d’une incroyable beauté à travers sa participation à un grand nombre de compétitions au Maroc. Véritable mélomane, il passe d’un style à un autre multipliant les expériences forgeant sa personnalité musicale. Il s’initie, alors, à la guitare et découvre une alchimie exceptionnelle entre ce bel instrument et sa voix.

Installé à Rabat pour des études en littérature anglaise, Simo sort son premier single « Bird’s Philosophy » qui rencontre un franc succès en 2015 et se lance dans une carrière professionnelle qui promet de belles performances.

GNAWA STONE (La SETTAFUSION) est un groupe de fusion qui a vu le jour à Settat en 2005 grâce à Abdou Chenguiti, musicien Multidisciplinaire, et compositeur. Le groupe est d’abord composé de trois musiciens avant de se développer et devenir une vraie formation de 7 membres qui se lance dans la fusion des rythmes et des styles avant de se créer une empreinte novatrice autour d’un Rock GNAWI totalement modernisé. Un nouveau genre de fusion s’impose donc sur la nouvelle scène musicale au Maroc avec GNAOUA STONE qui remporte l’édition 2010 de Génération Mawazine et s’adjuge une place de choix dans le paysage musical marocain de fusion en faisant les plus importantes scènes culturelles. Une musique rock riche en sonorités marocaines et des paroles choisies avec soin à découvrir absolument.

AGRAF est un groupe de musique originaire d’Al-Hoceima, créé en 2009 par Nasre-Eddine ELOUAZIZI et un ensemble de jeunes musiciens de la ville désireux de diffuser la culture et la musique rifaine.
Le groupe propose un répertoire totalement inspiré de la musique traditionnelle du rif revisitée par le biais de rythmes modernes, méditerranéens, jazzy par moment, GNAWI et africains faisant de leurs chansons un véritable éventail de sonorités qui transportent à travers le temps et l’espace.
Un répertoire riche en belles paroles engagées également car les chansons du groupe AGRAF se veulent aussi être un message d’espoir, de liberté, de fraternité et de paix entre les peuples.

Du haut de ses 22 ans, Khaoula El Moujahid chante avec une aisance et une maturité sans pareilles. La musique est une affaire de famille puisque son papa est également musicien et l’initie au chant dès sa plus tendre enfance.

Lancée en 2014 par l’émission The Voice Arabia, cette jeune prodige n’a cessé de multiplier les participations et les succès sur d’importantes scènes musicales au Maroc et dans le monde arabe. Elle a également à son actif plusieurs singles et continue à présenter à son public des reprises du répertoire Blues mondial avec des distributions et sonorités bien de chez nous.

Une jeune artiste d’exception avec un grand talent à découvrir absolument.

Rhani KABBAJ est un artiste marocain qui a réussi à imposer son empreinte sur la scène artistique nationale et internationale grâce à un mélange subtil entre la musique maghrébine et les rythmes latino. Il fit ses débuts en Tunisie sur l’une des plus importantes scènes du Maghreb avant de s’envoler à Paris pour multiplier les expériences et les succès. Déjà star dans son pays, Rhany explore de nouvelles contrées et enregistre à Cuba l’un de ses albums les plus célèbres. Actuellement, il continu sa quête artistique et multiple les passages sur les plateaux télé ainsi que sur les plus prestigieuses scènes du Maghreb et d’Europe.

Sabrina est une jeune chanteuse issue de NADOR. Elle a pu, ces dernières années, imposer un nouveau style musical de la chanson du Rif qui s’inspire des rythmes locaux de cette belle région brassé à des sonorités modernes et internationales. Sabrina a, à son actif, plusieurs belles chansons rifaines qui lui ont valu plusieurs participations aux soirées télévisées ainsi qu’aux importants festivals du Maroc.

L’orchestre de musique arabe NAJLA a été fondé à El Elche en 2002 par un ensemble d’artistes marocains et espagnols avec, d’une part la volonté de divertir et d’autre part, de promouvoir la culture arabe par le biais de concerts et diverses activités éducatives et didactiques.

Les musiciens qui composent ce groupe, de nationalités et de formations musicales différentes, donnent à ce dernier une personnalité singulière qui se traduit par une exécution particulière du répertoire traditionnel de l’héritage arabe, andalou et des différentes régions méditerranéennes.

L’orchestre NAJLA donne principalement des concerts dans lesquels un répertoire varié, composé de morceaux de musique provenant de différentes régions du monde arabe, est interprété.

En marge des concerts, le groupe NAJLA collabore également à des lectures de poésie et à la production musicale de divers événements comme le théâtre ou les représentations de contes.

Née à Fès dans une famille de mélomanes, Nabyla Maan s'est intéressée depuis son plus jeune âge à la musique traditionnelle marocaine. Sa passion pour les musiques arabo-andalouses l'a poussée à aller chercher le savoir de cet art auprès des plus grands maîtres.

En tant qu'artiste contemporaine, Nabyla présente une approche moderniste des musiques marocaines anciennes. Une approche consciente du caractère mondial de cet art, l'inscrivant ainsi dans une dimension internationale en le menant dans différents projets artistiques où se mêlent Malhoune, Ala Andalusia, Tarab Gharnaté au Jazz et musiques du monde.

A son actif trois albums, elle signe en fin 2014 une reprise aux couleurs de Jazz de la célèbre Qsida de Malhoune "Fatma" , qui a connu un réel succès .

Nabyla Maan est actuellement en préparation de son quatrième album, où elle réuni une équipe de musiciens et d'arrangeurs talentueux et éclectiques. L'album promet un vrai voyage dans les musiques marocaines et arabo-andalouses, revisitées sous l'aile de Jazz.

Lauréat de l'ISADAC en 2008, Fayçal Azizi perce tout d'abord dans le domaine musical, en tant que chanteur, auteur et compositeur de talent du groupe K'lma. Il devient ensuite animateur et choniqueur à la radio.

L'évidence de son talent apparaît lorsqu'il se lance dans le théâtre, en tant qu'acteur dans la pièce IL/Houwa, signé par Jaouad Essounani et Driss Ksikès. Il est particulièrement actif au sein de la troupe Dabateatr et se produit également durant le Dabateatr Citoyen.

Au début, Jah Bongo et sa bande de la banlieue d’Abidjan se découvrent une passion pour le Reggae. Ils créent alors The Zion rock en 2008 ; un groupe débordant d’énergie et de sensibilité, et d’un amour certain pour les sonorités Reggae dont ils reprennent les plus grands succès sur les scènes africaines.

Ils écument ensuite les lives et composent en parallèle leur propre répertoire Reggae aux influences Roots en référence aux icones tels que Burning Spears, Pulse, Bob Marley, ...

Le groupe et son leader se font vite adopter par un public reconnaissant un travail sérieux et recherché. Une compilation de succès qui débouchera en 2015 à une nomination à la grande manifestation musicale Tremplin L’boulevard dans la catégorie fusion et obtiennent le premier prix. Une consécration qui leur ouvrira les portes des plus grandes scènes marocaines et confirmera ainsi le talent de ce groupe débordant d’énergie et de talent.

Africa Bégué (ou joie de l’Afrique) est une troupe folklorique sénégalaise créée en 2011 par un groupe d’artistes sénégalais établis au Maroc. Composées de huit musiciens et danseurs, Africa Bégué présente des chants et des danses d’Afrique de l’Ouest, et utilise des instruments traditionnels tels que le Kora, le Djembe, le Sabare, le Djoung, le Tama,… fabriqués par les artistes eux-mêmes. Depuis sa création, Africa Bégué ne cesse de briller sur différentes scènes culturelles au Maroc dans le but de valoriser la diversité de l’héritage culturel Africain et l’apport de ce dernier dans les musiques et les rythmes du monde. Africa Bégué offre un spectacle festif riche en ryhtmes, en danses et en couleurs prônant ainsi l’unité et la solidarité entre toutes les composantes de notre riche continent.

Le quatuor Ahaddaf est mené par le luthiste virtuose marocain Mohamed Ahaddaf, accompagné par contrebassiste et artiste électronique Stephan Raidl, pianiste exubérant Avishai Darash et percussionniste mélodieux Ulas Aksunger. Interprétant les compositions originelles de Mohamed le quatuor réussi à créer un mélange explosif basé sur les racines marocaine-andalouse enrichies d'influences latino-américaines et de jazz. Le public est invité à un voyage unique et aventureux à travers de mélodies inoubliables, de thèmes puissants et d'improvisations spontanées. Acclamé par les critiques de jazz le quatuor présente son deuxième disque en 2014.

Alfredo Reyes Quartet est un groupe qui a été formé après la rencontre d’Alfredo Reyes avec M'hamed El Menjra à Casablanca en 2013. Cette formation, composée de deux musiciens cubains et deux musiciens marocains, présente le répertoire Cubain traditionnel, la Timba (Modern Cuban) et le Latin Jazz.

Alfredo Reyes a fait ses clases au conservatoire de La Havane avant d'être le pianiste attitré du célèbre Orchestre d’Elio Reve (Orchesta Reve). Il s'installe plus tard en Espagne où il évolue avec des formations internationales (Lucrecia, Paquito D'rivera, …).

Rangel Garcia, percussionniste hors pair, originaire de Pinar del Rio, fut l'un des percussionnistes du grand Compay Segundo avant le décès de ce dernier en 2003. Il vit désormais entre Barcelone et Casablanca.

M'hamed El Menjra a étudié la musique (le jazz) aux états unis avant de s'installer au Maroc en 2012, et crée sa propres école de musique. Depuis, il se produit avec plusieurs formations locales et internationales (Oum, Jamal Nouman, Alfredo Reyes).

Othman Rouissi, Natif de Casablanca, a étudié la percussion Latine depuis son plus jeune Age, avant d'aller approfondir ses connaissances à Paris, où il évolua avec des formations Brésiliennes de Renom (Sambatuc, Roda do Cavaco). Il s'installe au Maroc en 2009 et intègre l'équipe CODA en 2013.

Nor Eddine Bahha est un vrai passionné de musique… né dans une famille de musiciens, pianiste autodidacte, auteur et chercheur en musicologie, il s’intéresse surtout au jazz, aux musiques traditionnelles du grand maghreb et aux sonorités orientales qui influencent aujourd’hui ses compositions.

L’idée du “B’LDI JAZZ TRIO” est née d’une fructueuse collaboration avec deux autres musiciens de renom ; le bassiste Hamza SOUISSI et le batteur Xavier SARAZIN HAUDIQUET.

Cette formation développe une musique créative, intense et expressive, qui laisse une grande place à l’improvisation. Des compositions qui évoluent dans un univers où jazz, musiques marocaines et orientales se rencontrent pour créer des mélodies surprenantes et envoûtantes. Nor est également auteur de différents ouvrages publiés à l’échelle international sur la pratique du Jazz et ses méthodologies.

Né à Córdoba, capitale de province située à huit cents kilomètres de Buenos Aires (Argentine), Minino Garay entre très tôt en contact avec la musique dans une famille où chaque membre chante ou joue d'un instrument. Enfant, Minino Garay grandit au son des chacaceras et des milongas, ces chansons populaires entonnées par l'accordéoniste Carlos « La Mona » Jiménez, avant la vogue des « quartettos », petites formations dansantes qui pullulèrent dans les années 1970.

Devenu un percussionniste aguerri, Minino Garay (qui a gardé son surnom d'enfant) s'envole à la fin des années 1980 en direction de Paris où fourmillent des musiciens venus du monde entier. Rapidement, il acquiert une notoriété d'accompagnateur pour des artistes de variété ou des formations de jazz. Minino Garay s'illustre ainsi aux côtés de Nilda Fernandez, Dee Dee Bridgewater, Julien Lourau, Richard Bona ou Daniel Mille. En 2002, il constitue son propre groupe, Les Tambours du Sud, avec lequel il enregistre un premier album de reprises issues du folklore argentin et de compositions personnelles.

Les albums et les succès se suivent grâce à des compositions métissées et colorées à travers lesquelles Minino invite des artistes et créateurs de différents horizons qui se rencontrent dans un échange musical exceptionnel.

Le trio Kühn, Lopez, Bekkas est un mélange subtil entre traditions musicales berbère, flamenca, africaine, indienne et sonorités jazz modernes. De ce riche métissage est né un album haut en couleurs préparé avec soin par trois grands musiciens dont le principal point commun est la recherche de la transe bien au-delà du simple groove. Cet opus riche en sons d’ici et d’ailleurs présente des titres divers de musiques Gnaoui avec Majid Bekkas et son Guembri, de Flamenco avec le percussionniste Ramon Lopez et bien d’autres styles le tout rehaussé par des notes jazzy du pianiste et saxophoniste Joachim Kühn.

Une expérience inédite à travers laquelle ces trois érudits savent mettre leurs savoirs et traditions musicales au service d’une authentique luxure sonore.

Les frères Souissi font partie de ces rares artistes passionnés qui ont su créer leur propre style de jazz marocain. Après une formation académique à Paris, Ali et Hassan rentrent au Maroc et forment avec leur cadet Hamza un trio basé d’abord sur la rencontre des styles et des rythmes d’ici et d’ailleurs. Les trois Jazzmen s‘adonnent alors aux plaisirs de l’improvisation et découvrent la joie des métissages entre les rythmes jazz et les sonorités purement marocaines telles que les Gnaouas. Durant trente années de carrière, ils se sont produits dans les plus grandes scènes marocaines et européennes célébrant le Jazz et le brassage des cultures et ont signé les bandes sons de grands succès du cinéma au Maroc.

Disposant actuellement de leur propre école de musique, les frères souissi continuent à composer, à échanger et à émouvoir pour leur plus grand plaisir ainsi que celui de leur

La chorale de la cathédrale de Rabat a été créée en 2004. Elle rassemble 25 choristes dirigés par « Parfait Ishungure ». La diversité de son répertoire (Afro gospel, Spiritual et musique sacrée) est le fruit de la rencontre interculturelle entre ses membres venus d’Afrique subsaharienne : Bénin, Cameroun, Côte-d’Ivoire, Congo RDC, Congo-Brazzaville, Gabon, Rwanda, Sénégal, Togo, ...

La chorale de la cathédrale est porteuse de valeurs d’ouverture et de dialogue. Le chant choral contribue au rapprochement entre les individus avec leurs différences de culture, de religion, d’idéaux et de langue. La diversité et la symphonie des voix multiples font écho à l’espérance d’une humanité réconciliée où chacun trouve sa place.

ELONGUI THE CAMEROONIAN VOICES est une idée originale de deux Camerounais : AMASSANA EDIBELE Christian et ANYANGUEM Blaise Ursule Trésor. ELONGUI THE CAMEROONIAN VOICES est un groupe multiculturel de Chants africains qui regroupe en son sein une dizaine de jeunes Choristes originaires d’Afrique subsaharienne notamment du Cameroun, de Centrafrique, du Congo Brazzaville et Kinshasa, du Gabon, du Togo, du Rwanda, de Guinée Conakry. Ils présentent un répertoire de chants de compositeurs africains connus dans une polyphonie d’une parfaite harmonie et en différentes langues ; douala, bassa, béti, bakoko, zulu, lingala, Swahili, Fang, Kinyarwanda,… le tout accompagnés de danses africaines rythmées.

Kesho Ni sisi signifie « Demain c’est nous » en Lingala. Ce groupe composite regroupant des artistes de Kinshasa, Brazzaville, d’Abidjan et de France, propose un répertoire inédit fait de mélanges subtils de jazz, d’afrobeat et de Reggae, produisant des fusions inclassables, des groove exponentiels et des danses irrésistibles.

Pour Kesho Ni Sisi, l’Afrique est centrale, Saharienne, de l’ouest et du Nord ; et sur scène, elle est généreuse et danse sur les frontières.

Le Mezzo quartet est une rencontre musicale et artistique d’exception entre le duo Mezzo avec la voix exceptionnelle de la chanteuses portugaise Sara Afonso et le guitariste Malik Lahlou, et deux musiciens marocains de talents ; M’hammed El Menjra et Othman Rouissi.

Le quartet Mezzo est le quartet des délice ; une voix suave accompagnée par les notes amoureuses de la guitare, de la contre basse et de la batterie constituant un ensemble qui transporte le public vers un sublime voyage en quête des plus beaux standard de jazz et de bossa nova et de Fado. La voix de Sara rappelle l’âme de Césaria Evora et le grain de Billie Holiday, délicatement accompagnée par des notes musicales aussi subtiles que savantes.

M'hamed El Menjra, initiateur de ce quartet, a étudié la musique (le jazz) aux états unis avant de s'installer au Maroc en 2012, et crée sa propres école de musique. Depuis, il se produit avec plusieurs formations locales et internationales.

Samia Tawil est une jeune rockeuse, auteure, compositrice et interprète, née à Genève d’un père helvético-syrien et d’une mère marocaine. Sa musique, totalement puisé dans ses racines métissées, est un parfait mélange de rock-funk, pop et soul, sur fond d’une poésie unique. Influencée par la soul-rock profonde des années 60 et le blues, les chansons de Samia comportent toutes des messages émotionnels forts en quête d’humanité, d’amour et de paix.

Son dernier album « Freedom is now » est un bel hommage à la scène rock féminine qui se caractérise souvent par la beauté et la sincérité de ses textes ainsi que la sensualité de sa musique. Une belle occasion de célébrer la musique à travers la voix chaude de Samia, la force évocatrice de ses textes et sa bande électrique.

Samira Kadiri, est une cantatrice – chercheuse spécialiste dans le chant antique issue des traditions de chant des Andalousie ibériques. D’une voix pure et cristalline qui allie à la fois force et fragilité, Samira chante dans des langues aujourd’hui disparues, des airs écrits et conservés depuis des anciens siècles ! Les mélomanes la reconnaissent à son incomparable virtuosité dans ses ornementations, improvisations sur des modes savants. Une expérience originale qui gagnerait à se faire connaître davantage, car elle fait revivre l’histoire et la culture surtout que des pans entiers de ce répertoire sont menacés de disparition. Elle mène depuis 2001 une carrière de cantatrice couronnée de plusieurs prix sachant captiver une audience au delà de toutes les frontières. Après différentes expériences et collaborations avec d’autres chanteurs ou groupes musicaux. Samira Kadiri ne cesse de briller, au Maroc et dans le monde, dans des prestations et de qualité qui enrichissent davantage son palmarès d’artiste engagée.

La cantatrice crée sa propre musique en mélangeant habilement la musique traditionnelle avec les classiques européens. Un échange savant entre deux visions et deux cultures qui distille une musique vivante et colorée. La complicité qui s’instaure entre chaque musicien et le plaisir manifeste du jeu donnent à son quatuor une force communicative exceptionnelle.

Musicien autodidacte originaire de la région d’Essaouira, Simo Baazaoui intègre en 2001 le Conservatoire de Musique de Rabat, où il rejoint l’Ensemble de Guitare de Rabat avec lequel il réalisera une série de concerts. Grâce à sa culture hispanique, il s’introduit avec brio dans l’univers du flamenco et devient virtuose de la guitarra flamenca. Au fil des années, il compose des morceaux uniques alliant sonorités marocaines et andalouses qui confèrent à son art une dimension mondiale et humaine. Reconnu en Espagne pour son talent et sa technicité, il continue de porter de part le monde le fanion de la world music à la sauce marocaine, notamment en France ou en Jordanie mais également au Maroc dans plusieurs festivals et événements importants.

Initié par une idée du chef du groupe HBAB EL GHIWANE « Nacim HADDAD », le projet « HBAB EL GHIWANE & SANTUKA » a été le produit d’un échange artistique entre ces deux groupes lors du festival International « Dialogos En Vivo ». L’objectif du projet est de mettre en valeur la création et la créativité artistique et culturelle entre des artistes de 5 pays différents (Espagne, Allemagne, Argentine, brésil et Maroc) tout en fusionnant les rythmes populaires marocains aux rythmes Latino Américains. Ce dialogue émane du principe d’une culture solidaire dont les contenus invitent à la réflexion et à la création d’outils de travail collectifs afin d’enrichir le champ culturel et artistique mondial.

Une belle leçon d’échanges regroupant deux groupes d’un incroyable talent. Les HBAB EL GHIWANE, crée en 2008 par NACIM HADDAD dont le principal souci est de préserver la culture populaire marocaine ainsi que la légende des GHIWANES et les SANTUKA, un ensemble musical regroupant différentes nationalités qui présente un mélange artistique s’inspirant du théâtre, du chant, de la percussion et de l’interactivité avec le public.

Mehdi Pyro, auteur, metteur en scène et comédien, né en 1976 à Rabat, découvre le théâtre au lycée. En 1998, il rencontre Solange Oswald à Toulouse, fréquente l’atelier du masque neutre qu’elle anime et intègre le groupe MERCI qu’elle dirige.
Installé au Maroc depuis 2000, il accumule diverses expériences au théâtre, au cinéma et à la radio. De 2006 à 2008, il fait partie des membres fondateurs de la troupe de théâtre ASSIWAN. Celle-ci reçoit en 2008 le Grand Prix du Festival National de Meknès. Puis, il rejoint, de 2010 à 2012, la troupe DABATEATR.
En 2012, il crée l’Agence Nouvelle des Artistes Rieurs, société de production audiovisuelle. Puis en 2015, il intègre L’UZINE à Ain Sebaa et y anime depuis l’Atelier d’Ecriture.
Depuis le début de sa carrière, Mehdi Pyro défend un art populaire susceptible de rendre la culture accessible au plus grand nombre. Cette volonté le pousse vers la quête du spectaculaire dans tous les domaines d’expression qu’il explore, théâtre, cinéma, radio et littérature.

MQADEM Moulay AbdAllah LYAAKOUBI est issu d’une prestigieuse famille de Fès adepte des arts traditionnels tels que le Dikr, le Melhoune et les AISSAWA.
Dès son jeune âge, il apprend à maitriser parfaitement les chants mystiques de la TARIKA AISSAWA dans sa plus pure tradition et à travers ses différentes expressions et techniques (chants, danses et rythmes). Il décide en 2007 de créer sa TAIFA AISSAWYA à Fès et réussi à s’imposer comme étant l’un des plus importants MQUADEM qui offre à son public, à chacune de ses représentations, un moment d’une exceptionnelle qualité mystique témoignant d’une parfaite maitrise du répertoire soufi (wird, dikr, hizb, lhadra,...) ainsi que de ses techniques corporelles.

Marouane Hajji est un jeune interprète soufi doté de capacités vocales exceptionnelles capables de transmettre l'extase mystique à son auditoire grâce à l’enthousiasme et à la passion qui se libèrent dans l’expression jubilatoire de ses vocalises.
Dès son plus jeune âge, Marouane est encadré par les grands maîtres du Samaâ ainsi que les grands professeurs du conservatoire de musique de Fès et fréquente différentes confréries soufies afin de s’imprégner de leurs valeurs et traditions orales.
Une persévérance qui lui vaudra la participation aux plus grandes manifestations mystiques et des cultures du monde au Maroc et à l’échelle internationale. Notre jeune prodige crée alors une formation de maîtres instrumentistes et de choristes chevronnés sous le nom de « IKHWANE AL FAN » qui présente un répertoire soufi alliant traditions et innovations le tout dans un respect total de l’authenticité de ce patrimoine ancestral marocain.

Chercheur et académicien spécialisé dans le Soufisme et cadre au Ministères des Habous et des Affaires Islamiques du Royaume du Maroc. Il a son actif un nombre important de participations dans différentes rencontres et conférences au Maroc et à l’échelle internationale autour du soufisme et des valeurs d’entente et de tolérance qu’il véhicule. M. ELHARAK a également édité plusieurs ouvrages à ce sujet .
Il est aussi directeur artitstique et culturel de l’ensemble soufi : "مجموعة الذاكرين للمديح و السماع الصوفي".
L’ensemble a été crée dans le but de regrouper les plus belles du Maroc du SAMAA et du MADIH et présenter les plus belles QASAYD dans des ornementations inédites accompagnées de ryhtmes qui transportent à travers le temps et l’espace.

Hbab El Ghiwane est un groupe crée en 2008 à Rabat par un ensemble d’étudiants dont le souci est de préserver la culture et la chanson populaire marocaine ainsi que la légende des GHIWANES.

Tous mus par une même volonté de découverte musicale, le groupe composite propose une fusion réussie entre différents styles de la musique traditionnelle marocaine. Leur répertoire est puisé dans le creuset de la culture et la poésie marocaine, les textes ghiwanis et gnaouis mais aussi des textes soufis.

Le groupe commence d’abord par donner des petits concerts lors des ateliers et des masters classes animés par son chef Nacim HADDAD avant de se produire dans des dizaines de manifestations nationales et de s’ouvrir à de belles fusions avec des artistes d’autres sonorités et influences internationales.

Dès l’âge de 16 ans, CHERIFA commence à se produire dans les festivités traditionnelles et familiales de son village natal. Au début des années 1980, elle se produira avec le célèbre chanteur Feu Mohammed ROUICHA et enregistrera alors avec lui ainsi qu’avec d’autres artistes de renom. En 1999, elle se rend en France pour un premier concert qui avait impressionné le public parisien ému par la beauté et la puissance de sa voix. Elle signera alors son premier album « Berbère blues » en 2002 en solo et d’autres suivront et lui vaudront une grande notoriété parmi un large public avisé à l’échelle nationale et internationale.

Principalement basés sur une poésie profonde et métaphorique décrivant le quotidien, les chants de CHERIFA transportent, à travers sa somptueuse voix aérienne et puissante, dans les cimes de l’Atlas. Une artiste exceptionnelle dont la voix procure un mélange de sentiments mélancoliques et chaleureux à la fois et donne à l’atmosphère une ambiance particulière et une magie ineffable.

Sheikh Jamal Zarhouni est considéré comme l'un des piliers du chant populaire marocain "Al Aita" et bien précisément "Al Aita Al Hasbaouia". Ce qui distingue l'artiste est le désir dynamique et sérieux pour immuniser Al Ayta contre la déformation d'une part, et ses essais de la développer sans compromettre l'identité du patrimoine culturel marocain dans le but de maintenir l'originalité de chaque chanson après l’avoir nettoyé de toutes impuretés.

Sheikh jamal a participé à plusieurs grands festivals nationaux et jouit d’une grande estime de la part des chercheurs dans le domaine d’Al Aita grâce notamment à sa troupe "La Symphonie d'Al Aita" qui est considérée comme l'un des projets innovants dans le milieu artistique populaire marocain et reste comme un témoin d'une carrière bien tracée par le grand maitre.

Née à LAÄYOUN au sein d’une famille d’artistes, BATOUL MAROUANI a pu révolutionner le chant HASSANI interprété jadis exclusivement par des hommes. Encouragée et encadrée par un père artiste connu dans le sud du Maroc, BATOUL a pu insuffler une nouvelle énergie à cet art et accroître sa popularité dans toutes les régions du Royaume. Elle essaye de moderniser un répertoire ancien sans pour autant le dénaturer ce qui lui a valu une reconnaissance certaine de la part des plus grandes manifestations artistiques Marocaines.

ABDELMALEK ANDALOUSSI compte parmi les plus grands maîtres de la AITA JABALYA. Passionné dès son jeune âge par le théâtre et la poésie populaire, il a décidé de s’investir encore plus dans cet art ancien et entreprit un voyage dans les montagnes et les tribus des JBALA afin de rencontrer les CHYOUKH de la AITA et s’imprégner de leur savoir. Après une longue carrière auprès des plus grandes troupes en tant qu’auteur compositeur, il créa son propre ensemble musical « MAJMOUAT CHAMAL » avec lequel il réussi à acquérir une importante renommée tant au Maroc qu’à l’étranger grâce à des représentations artistiques de grande qualité.

CHERIF LHAMRI est l’un des élèves de ce grand maître de BELDI. Ayant travaillé à ses côtés dès son jeune âge, il put reprendre le flambeau, après le décès de BAOUT, afin de préserver cet art ancestral du TAFILALET. Digne représentant du BELDI dans sa plus pure tradition, l’ensemble musical CHERIF LHAMRI se produit sur les plus importantes scènes culturelles du Royaume ainsi qu’en Europe enflammant le public à chacun de ses passages par des rythmes élégants et des chorégraphies des plus gracieuses.

Digne descendant d’un père considéré comme étant l’un des grands gardiens du temple Gnaouie au Maroc, Mahmoud GUINIA est incontestablement l’une des figures emblématiques de cette musique millénaire devenue mondialement connue grâce notamment aux fusions avec d’autres sonorités internationales. Ce talentueux artiste passe les vingt premières années de sa vie dans l’ombre de son père, feu Boubker Guinia, pour apprendre l’art du TAGNAOUITE avant de voler de ses propres ailes en commençant par animer les lilas (nuits de transes) et participer aux plus grands festivals des musiques du monde au Maroc et à l’international. Ouvert aux métissages des genres et des styles, Maâlem Mahmoud Guinia à partagé la scène avec des artistes d’envergure tels que Carlos Santana, Adam Rudolph, Will Calhoun, Issaka Sow et bien d’autres. Actuellement, il continue à créer et à innover et projette d’ouvrir une école d’enseignement de l’art du Tagnaouite dans sa ville natale Essaouira.

La ROQBA de ZAGORA est l’une des plus belles expressions folkloriques du désert marocain qui se présente sous forme de chants, de danses et de gestuelles dénotant d’une civilisation séculaire. Formé d’hommes et de femmes appartenant à la même tribu, ces valeureux porteurs du patrimoine présentent un beau tableau artistique intarissable de joie et d’allégresse représentant merveilleusement cette bonté naturelle qui caractérise les gens du DRAÄ.

Mohammed KARTAOUI, le maestro de la troupe ROQBA de ZAGORA, est l’une des plus grandes icônes des arts populaires marocains. Tel un palmier dattier, l’artiste ne cesse de gagner en grandeur et devient le remplaçant incontestable de l’édifiant Moha OULHOUCINE ACHIBANE d’AHIDOUS. En effet, ce sexagénaire qui a commencé dès l’âge de 14 ans à suivre cette troupe folklorique un peu partout dans le monde, s’est retrouvé le dirigeant et le symbole incontestable de la ROQBA de ZAGORA. Son grand charisme sur scène capte toute l’attention du public et chaque danse, chaque chant et chaque sifflement est un voyage qui transporte petit à petit vers des contrées lointaines atteignant même l’état de transe.

L’ensemble OULED BEN AÄGUIDA est l’un des groupes de AITA les plus populaires au Maroc qui a su bâtir une carrière pleine de grands succès grâce au talent de ses membres et à leur persévérance quant à l’innovation et la création artistique. Les frères BEN AÄGUIDA ont d’abord reçu une formation académique au conservatoire de musique de Safi avant de se lancer sur la scène professionnelle populaire proposant au public d’excellentes reprises des grands classiques de l’AITA MARSAOUIA mais également de nouvelles compositions musicales inspirées de l’art de l’AITA avec une touche spécifique aux frères BEN AÄGUIDA.

Le HAYT, spécifique des plaines du GHARB, est un genre musical rural pratiqué par tous les habitants de cette région prospère, lors des moissons et des fêtes, depuis des siècles. Inspiré de la danse et des chants d’AHIDOUS, le HAYT est basé sur des poésies arabes, sous forme de AYTA, décrivant les bonheurs et les difficultés du quotidien de ces populations. Les rythmes commencent lentement et s’accélèrent pour aboutir à une véritable transe au cours de laquelle les danseurs rivalisent d’acrobaties et de figures impressionnantes. Un folklore peu connu du grand public et qui mérite un rayonnement national plus important.

Les MKHALIF du HAOUZ sont l’une des expressions les plus anciennes de l’art de l’Aita au Maroc. Issus de la région du HAOUZ et de RHAMNA, les MKHALIF sont une forme de AÄBIDATE RMA proposant des chants de AITA mélancoliques dans un style rythmé et accompagné de chorégraphies présentées uniquement par des hommes. Cet ensemble musical est l’un des rares représentants de ce genre de AITA qui mérite de connaitre une plus grande diffusion et qu’il est nécessaire de préserver.

Danses accompagnées de chants, l’AHIDOUS n’est pas seulement le divertissement préféré des AMAZIGHS du Maroc central, c’est surtout leur moyen d’expression le plus complet et le plus vivant. On le danse à l’occasion des moindres fêtes et même l’été, après la moisson, presque tous les soirs dans les villages.

Les danseurs se mettent en cercle ou en demi-cercle formant un bloc qui témoigne par leur aisance et leur ensemble, d’un sens du rythme remarquable.

Dans l’AHIDOUS ordinaire, le chant est basé sur un poème d’une extrême concision. Poésie purement orale, jaillie de la vie même de la tribu, on les chante, on les récite fréquemment, les meilleurs franchissent les limites du groupe et certains passent même en proverbe. Les sujets sont ceux de toute poésie populaire. Souvent improvisé, l’AHIDOUS peut être l’occasion de joutes poétiques impressionnantes.

L’ensemble Ramdani d’AHIDOUS existe depuis plus de trente ans et perpétue une grande tradition familiale qui s’hérite de père en fils contribuant dignement à la sauvegarde de ce bel art via une participation remarquée à un grand nombre de manifestations nationales et internationales. Un beau programme sera présenté lors de cette soirée illustrant tous les rituels d’AHIDOUS qui accompagnent les différentes fêtes des tribus de l’Atlas. .

Né en 1971 à Erfoud, il a eu comme maître le célèbre Houssayen Toulali. Grâce à sa voix chaude et vibrante et grâce à son charisme, il a pu se forger une personnalité qui lui permet de diriger son groupe et de chanter les grands poètes du malhûn tout en créant de nouveaux textes et de nouveaux airs. Il participe aux activités menées par la Fondation Royaumont dans le cadre de l’Année du Maroc en France en 1999. Avec Gerardo Nuñez et Omar Metioui, il participe à un atelier qui aboutira à un petit concert mixte ou fenêtre sur cours donné à Royaumont. Briki aura d’autres participations dans quelques capitales d’Europe et du Maghreb. Au Maroc, il compte parmi les jeunes détenteurs de cet art et participe à moult festivals spécialisés du malhûn. En encouragement à sa carrière, il décrocha plusieurs reconnaissances de la part de divers organismes.

Les traditions soufies du Maroc représentent un précieux legs ancestral qui nous enseigne une tradition de l’islam message de spiritualité, d’amour et de paix universelle.

Les plus importantes expressions soufies du Royaume ont émergées au sein des différentes Zaouia du pays dont la ZAOUIA AISSAWYA, fondée par SIDI LHADI BEN ISSA au XVIème siècle à Meknès, et qui est l’une des formes artistiques soufies les plus connues et appréciées. Elle est principalement constituée de récitations de poésies soufies, d’invocations divines et de chants mystiques, le tout accompagné de rythmes qui transportent à travers le temps et l’espace.

La TAIFA AISSAWYA de RABAT a été créée en 1989 par son MKADEM Mr Driss MOUTAWAKIL. Depuis sa création, la TAIFA AISSAWYA de RABAT est considérée comme étant la principale représentante de la ZAOUIA AISSAWYA de Rabat et grâce à son engagement spirituel et culturel afin de préserver ce noble héritage, elle a participé à un grand nombre de manifestations et de festivals au niveau national et international. Une soirée qui promet d’enflammer le public de la Villa Des Arts de Rabat habitué à ce spectacle.

Véritable héritage témoignant du faste de la civilisation andalouse et marocaine, TARAB AL ÄLA constitue un belle espace dans lequel les différents artistes s’appliquent dans un contexte collectif et ornementent la phrase musicale pour servir au mieux le texte qui l’accompagne.

Crée en 1997 sur l’idée de son directeur BADR AL ASSILI, l’ensemble ANDALUSSYAT AL ASSILI est composé de musiciens et interprètes professionnels ayant reçu une longue formation académique musicale et acquis une importante expérience tant au Maroc qu’à l’étranger.

Cet ambitieux ensemble musical se veut porteur d’une nouvelle forme de l’orchestre andalou inspirée de l’histoire de ce bel art. En effet, les ensembles musicaux étaient, à leurs débuts, composés d’un nombre restreint de musiciens permettant à chacun d’entre eux une plus grande marge d’expression. Ainsi, l’ensemble AL ASSILI se compose de quatre musiciens accompagné du talentueux interprète ANOUAR ZNAYDI et propose des concerts intimistes impliquant le public via des mélodies andalouses reconnus au service d’une poésie de toute beauté.

Le MOUWACHAH développé par le grand ZERYAB en Andalousie musulmane fût à l’origine d’une longue et belle histoire musicale arabe et représente un merveilleux héritage patrimonial dont le rayonnement s’étend depuis des siècles du Maroc jusqu’en orient.

ZAMAN AL WASL est un ensemble musical constitué d’artistes de renoms ayant acquis une expérience probante en compagnie des plus grands orchestres marocains. Crée en 2005, l’ensemble ZAMAN AL WASL s’est tracé un chemin musical autour du MOUWACHAH andalou et oriental ainsi que de la chanson marocaine classique reprenant les plus grands succès de grands noms tels que Brahim Alami, Mohammed HAYANI,...

Ces talentueux musiciens se sont produits dans les plus grands festivals à l’échelle nationale et internationale en compagnie de grands noms de la chanson arabe et marocaine.

ABDESSLAM SEFIANI est l’une des plus belles voix de la musique andalouse. Chanteur et compositeur, il a su à travers son parcours musical, développer un répertoire sélectif et relevé en interprétant parfaitement la « SANÄA » andalouse classique ainsi que le « CHGOURI » qui requiert beaucoup de précision et une grande force vocale. Une riche carrière qui lui a valu une large reconnaissance tant au Maroc qu’à l’échelle internationale.

Haj SAID BERRADA est le digne héritier d’une prestigieuse lignée familiale de MOQUADEM de Fès et jouit d’une renommée remarquable dans tout le Royaume ainsi qu’à l’échelle internationale. Faisant preuve d’une véritable maestria de la TARIKA AISSAWA dans ses différentes expressions et techniques (chants, danses et rythmes), HAJ SAID BERRADA dirige de main de maitre sa TAIFA et offre, à chacune de ses représentations, un moment d’une exceptionnelle qualité artistique témoignant d’une parfaite maitrise du répertoire mystique de la TARIKA (wird, dikr, hizb, lhadra,...) ainsi que de ses techniques corporelles. La TAIFA de Fès a produit plusieurs albums dont le plus célèbre est « Transe des AISSAWA » sortit sous la label de l’Institut du Monde Arabe en 1994.

L’ensemble Zniber de SAMÄA et de MADIH a vu le jour à Salé en 1993 grâce à l’initiative de son directeur, le talentueux MOUNCHID ALBDELILAH ZNIBER. Composés des plus belles voix de MADIH de la ville de Salé, l’ensemble Zniber de SAMÄA conserve cette sublime pratique spirituelle ancestrale pour la présenter dans sa plus pure tradition. Un effort remarquable qui a valu à cet ensemble de se produire dans les plus prestigieuses manifestations artistiques tant au Maroc qu’à l’étranger.

Avec sa voix mélodique Ihsan Rmiki, une grande interprète et spécialiste des Muwashahat et de la Nouba Andalouse, fait renaître cette tradition ancestrale, qui est sans doute l'expression musicale andalouse par excellence. Cette tradition musicale raffinée est le fruit de la société urbaine qui s’était développé depuis le IX siècle dans les grandes villes d’Orient et d’Occident musulman: Bagdad, Cordoue, Séville, Damas et Grenade. Des chants qui ont conservé une grande relation spirituelle avec la mystique soufi.

Accompagné de l’ensemble musical ZAMAN AL WASL, et qui est constitué d’artistes de renoms ayant acquis une expérience probante en compagnie des plus grands orchestres et artistes marocains et arabes, cette grande dame s’est produite sur les plus prestigieuses scènes marocaines et mondiales qui pérennisent ce précieux héritage.

En parallèle d’une brillante carrière dans l’enseignement et le journalisme, Touria LHADRAOUI se découvre très jeune l’amour de la tradition du Melhoune ; cette forme ancestrale de poésie chantée et qui est considérée comme un élégant reflet des particularités civilisationnelles de l’histoire du Maroc. C’est auprès du Maître El Haj Benmoussa que Touria LHADRAOUI s’initiera pendant trois ans à l’univers fabuleux du Melhoune avant de s’approprier ce genre musical qu’elle décidera de chanter à la manière ancienne en y apportant grâce et distinction. Commence alors une brillante carrière durant laquelle cette élégante artiste puise dans un répertoire prestigieux des grands maîtres soufis et des textes très anciens des chioukh du Melhoune. Touria LHADRAOUI multiplie les participations et les albums donnant un nouveau souffle et une nouvelle vie à l’art du Melhoune. Un timbre de voix à la fois fragile et ample qui véhicule des sortilèges et investit la mémoire pour tenter de pérenniser la tradition musicale. A venir découvrir absolument

La Hadra CHEFCHAOUNIA fascine autant par ses textes poétiques, et ses mélodies que par la beauté de sa forme plastique et chorégraphique. L’ensemble musical féminin de Rhoum EL BAKKALI surnommé avant (Akhawate El Fane Assil), a été fondé en mars 2004 par celle-ci. Après avoir obtenue son premier prix de solfège et le prix d’honneur de la musique andalouse, cette talentueuse artiste a décidé de préserver cet ancien héritage soufi qui est la Hadra Chefchaounia et qui englobe des traditions populaires auxquels sont mêlés des influences de musique arabo andalouse et des chants de Samaa, tout en y ajoutant une part de créativité et d’originalité. Elle se consacre aussi à répandre et à redonner vie à cet art traditionnel et authentique parmi les générations des femmes et des filles de la région de Chaouen afin d’assurer sa continuité. Un travail de longue haleine qui lui a permit de se produire sur les plus prestigieuses scènes culturelles nationales et internationales.

Créé en 1946, l’Orchestre de Feu Haj Abdelkrim RAISS de Fès est l’un des plus anciens et le plus prestigieux ensemble de musique andalouse au Maroc. Il est actuellement dirigé par Maître Mohamed BRIOUEL, directeur du conservatoire de musique de Fès et figure emblématique de l’art de la musique andalouse au Maroc ayant reçu plusieurs distinctions à l’échelle nationale et internationale dont le premier prix de solfège et le prix d'honneur en musique andalouse ainsi que le Prix du Maroc pour la publication de son ouvrage d'étude, " Musique Andalouse Marocaine : Nouba Gharibat Al Husayn ". Durant ces vingt dernières années, M. BRIOUEL se produit en compagnie de l’ensemble de musique andalouse de Fès dans le monde entier favorisant un merveilleux brassage entre les différentes générations qui constituent ce grand orchestre.

Ces deux artistes érudits sont issus d’une prestigieuse famille de talentueux musiciens et sont les dignes héritiers et élèves du grand Ahmed Souleimane Chawki ; l’un des plus importants joueur de Quanoun au Maroc et qui marqué en lettre d’or l’histoire de la musique marocaines classique. Son épouse, Mme Souad Chawki est aussi pionnière dans ce domaine puisqu’elle est l’une des premières dames à avoir pratiqué ce très noble instrument.

Un duo inédit qui présente des morceaux de musique classique arabe de toute beauté créant une magie absolue qui transporte l’auditoire à travers le temps et l’espace.

Issue d’une famille d’artistes, HAYAT BOUKHRISS s’est intéressée dès sa tendre enfance au chant et à la musique traditionnelle marocaine. Après des études au conservatoire, une licence en littérature et des rencontres avec les grands maîtres de TARAB AL ÂLA, HAYAT BOUHKRISS a su se démarquer sur la scène artistique des chants traditionnels andalou, gharnati et melhoune grâce à sa voix majestueuse et à sa belle présence sur scène. Cette cantatrice du patrimoine a réussi à se forger un style bien à elle puisé dans la richesse musical du Maghreb qu’elle enseigne actuellement au conservatoire national de Meknès.

Un riche parcours qui lui a valu la participation à de prestigieuses manifestations culturelles au Maroc et dans le monde.

La région du nord du Maroc, et plus particulièrement la ville de Tétouan, se caractérise par la présence d’un nombre important d’orchestres traditionnels féminins spécialisés dans l’animation des différentes fêtes familiales de la ville.

Cette tradition ancestrale a donné naissance à des ensembles traditionnels professionnels issus du conservatoire de musique de Tétouan et qui représentent le patrimoine musicale propre à cette région.

L’ensemble AL FARAH dirigé par FATEM-ZAHRA BEN ALI est l’un des plus célèbres orchestres féminins de musique andalouse et traditionnelle du Nord. Cette dame, a su diffuser merveilleusement cet héritage patrimonial dans toutes les régions du Maroc ainsi qu’à l’échelle internationale.

Ces dames du patrimoine se produisent arborant la tenue traditionnelle tétouanaise constituée de caftans en brocard et coiffe en soie et présentent un répertoire des plus célèbres chansons populaires et andalouses du Nord (Chekkara, Alia Mjahed, …).

Le Melhoune constitue un immense recueil et un répertoire vivant de la mémoire populaire orale du Maroc. Né au sein des corporations des artisans et des soufis dans les grandes villes du Royaume, cet art devient par la suite une référence à une culture populaire composite et raffinée.

Nouhaila EL KALAI est l’une des jeunes étoiles montantes du Melhoune grâce à des possibilités vocales hors du commun. En effet, et malgré son jeune âge, cette interprète est déjà une référence dans l’art du Melhoune et compte à son actif plusieurs participations sur les plus prestigieuses scènes culturelles du Royaume telles que le Festival Des Musiques Sacrées de Fès ainsi que le Festival des Andalousies Atlantiques d’Essaouira. Des succès qui sont le fruit d’un grand travail d’encadrement puisque Nouhaila est élève au conservatoire de musique et fait partie de la prestigieuse Association Mohammed BOUZABÄA d’apprentissage du Melhoune dirigée par Maître Fouad AMRI.

Une voix d’une grande pureté qui touche son auditoire, à chacun de ses passage sur scène, tant par sa force d’interprétation que par sa grande assurance à venir découvrir absolument.

L’art du Melhoune est une véritable mémoire populaire orale qui a marqué l’histoire patrimoniale du Maroc à travers un répertoire vivant et un recueil immense qui tirent leur essence des corporations d’artisans ainsi que des ZAOUIA principalement dans les régions du TAFILALET, de Meknès, de Fès et de Marrakech. La Fédération Nationale Marocaine Du Patrimoine AL MELHOUNE et des Arts Musicaux a vu le jour à Meknès grâce à l’initiative de grandes figures de ce patrimoine ancestral dans le but de le préserver, de le diffuser à l’échelle nationale et internationale et de veiller à sa transmission aux générations futures. Grâce à son ensemble musical de MELHOUNE dirigé par l’un des grands CHIOUKH de Meknès ; Moulay Mohammed ALAOUI ABDALLAOUI lui-même descendant d’une célèbre lignée de grands poètes et compositeurs de Melhoune, la Fédération Nationale Marocaine Du Patrimoine AL MELHOUNE et des Arts Musicaux propose des soirées inédites totalement puisées dans les grands classiques du Melhoune pour le plus grands plaisir des amateurs de cette élégante musique.

Haj Ahmed PIROU est l’une des figures emblématiques de l’Art du GHARNATI à Rabat et dans tout le Maroc. Cet humble et honorable artiste s’est formé sous l’égide des ténors de TARAB AL ALA tels que Fqih Sbiyaa, Houcine Belmekki et Ahmed Bennani avant de devenir lui-même un grand maître de cet art ancestral et de faire renaitre l’école du chant GHARNATI de Rabat. Durant des décennies, Haj Ahmed PIROU enseigne et œuvre activement pour la préservation et la transmission du GHARNATI aux jeunes musiciens de la capitale. Deux de ses plus célèbres disciples sont l’exceptionnelle interprète BAHAÄ RONDA et le musicien et chef d’orchestre Amine DEBBI qui accompagnent leur maître dans tous ses concerts tant au Maroc qu’à l’étranger.

L’association AHBAB CHEIKH SALEH « Les amis du Maître Saleh » de la musique GHARNATI d’Oujda a vu le jour en 1985. Cette prestigieuse institution qui vise principalement à perpétuer cet art ancestral arabo-andalou, porte le nom de l’un des grands maître du GHARNATI au Maroc et en Algérie, Feu Cheikh SALEH CHAÂBANE qui a œuvré afin de transmettre cet héritage traditionnel et le préserver ainsi pour les générations futurs. L’Orchestre de l’Association, dirigé par Maître Nasredine CHAÂBANE, qui n’est autre que le fils du CHEIKH SALEH, représente, depuis trois décennies, la musique GHARNATI du Maroc ,dans sa plus pure tradition, lors des plus prestigieuses manifestations culturelles dans le monde notamment au Canada, aux USA, en Europe, au Moyen Orient et en Algérie. L’Association a également animé des Master Class de musique GHARNATI aux étudiants de l'université de Williams and Mary en Virginie(Williamsburg) et avec lesquels plusieurs concerts ont été programmés au Maroc et aux USA.

Fondateur et directeur du conservatoire de musique de Tétouan durant plus de quatre décennies, Feu Mohammed Ben Larbi Temsamani fût l’un des plus grands maîtres de la musique arabo-andalouse au Maroc qui a consacré sa vie à cet art ancestral en œuvrant à la préservation des Noubas et Sanâa, et en y introduisant, d’autres instruments tels que le saxophone et le piano, mais également une ouverture aux voix féminines. Il créa l’Orchestre du conservatoire de Tétouan, qui porte actuellement son nom, et qui est considéré comme l’un des plus prestigieux ensembles andalous au Maroc et dans le monde.

Avant sa disparition, Feu Mohammed Ben Larbi Temsamani passa le flambeau à son disciple Mohammed Amine EL AKRAMI qui dirige l’orchestre andalou de Tétouan avec la même passion et le même engagement que Feu son maître.

Jeune prodige du Oud, Mohamed Amine entre dans l’orchestre du maître dès 1974, aux côtés d’autres grands ténors comme Abdessadak Chekara, Ahmed Chentouf ou Mokhtar Mfarej, parcourant les scènes du Maroc et du monde.

L’école andalouse de Tétouan, continue à diffuser la musique andalouse et à contribuer à sa préservation en la transmettant aux jeunes générations et la jeune voix Zineb AFILAL en est un exceptionnel exemple.

Professeur d’éducation vocale, ténor, violoniste hors pair, chef d’orchestre, arrangeur et compositeur, Ahmed CHARKANI est un grand passionné de la musique qui fait preuve d’un professionnalisme exceptionnel dans toutes les créations et expressions artistiques auxquelles il participe. Après de brillantes études musicales et une importante expérience professionnelle au cours de laquelle le perfectionnement a été le mot d’ordre, Ahmed CHARKANI sort, en 2015, un nouvel album de compositions instrumentales qui sont une véritable invitation au voyage.

En effet, l’artiste y résume toutes ses connaissances, ses rencontres et échanges avec différents créateurs et sonorités d’ici et d’ailleurs pour aboutir un bouillon de créativité et un brassage culturel à découvrir absolument.

Originaires de Rabat, Bahaa ronda et Mohammed Amine Debbi font figure de véritable révélation dans le monde de la musique andalouse au Maroc. Bahha et Sa voix souple et agile possède le grain légèrement voilé tant prisé dans l’esthétique de l’interprétation des chants andalous. Son lyrisme s’inscrit dans la notion de Ghinã ; chant arabe constituant une union idéale des moyens d’expression poétique et musicale. Tandis que Med Amine Debbi est l’un des conservateurs de l’école andalouse et gharnati de Rabat grâce à son talentueux ensemble musical et ses innombrables participations aux actions de sauvegarde de ce noble art.

Disciples accomplies du grand Maître de musique Gharnati Haj Ahmed Pirou, Bahaa et Amine ont été initiés à la musique andalouse dès leur plus jeune âge entourés de familles très sensibles à la préservation du patrimoine culturel andalou. Et c’est avec de l’Orchestre andalou de Mohammed Amine Debbi qu’ils vont a parfaire leur art et se produire sur les plus grandes scènes nationales et internationales des musiques traditionnelles du monde.

Actuellement, Bahha Ronda et Med Amine Debbi dirigent la Chorale Gharnati de l’école de Rabat afin de transmettre ce noble art aux nouvelles générations, de perdurer ce patrimoine et de le conserver comme il le mérite.

Fondée à Meknès au XVIème siècle par le CHEIKH SIDI LHADI BEN AISSA, la TARIKA AISSAWYA se développera au siècle suivant par les descendants de ce dernier pour s’installer dans les différentes régions du Royaume à travers des délégués (MOQUADEM) et leurs groupes (TAIFA). Ces représentants avaient pour mission de reproduire l’atmosphère de la ZAOUIA mère dans différents lieux par le biais de veillées (LILA) dédiées aux chants et aux rythmes mystiques de la TARIKA.

Appartenant à l’une des plus prestigieuses familles SLAOUI connus pour son appartenance à la TARIQA AISSAWYA, YASSER CHERQUI s’initie très tôt à la musique traditionnelle marocaine andalouse en faisant partie de l’un des plus prestigieux ensembles andalous de Rabat avant de lancer sa propre TAIFA AISSAWYA il y a quelques années à travers laquelle il a pu donner un souffle nouveau à la TARIQUA dans le but de pérenniser ce précieux lègue. Yasser CHARKI a pu s’imposer dans la cour des grands en se produisant sur les plus importantes scènes nationales.